L i ch t d u r c h l ä ss i g keit

deviens fou et me fatigue comme un dramaturge qui en a marre de parler de lui sans le faire car tout est musique tout est concept et je recommence à prendre la mauvaise habitude de réel à la manière d'il y a quatre ans je le faisait mais seulement pour moi je remarquait pas mes fautes d'orthographe et n'avait alors pas l'ombre de la conscience de ma galaxie ce que vous percevez n'est autre qu'une météorite en mouvement et prolongation d'une galaxie vibrante et immobile perdant son temps simplement parce qu'elle essaie de le trouver alors que faire

ça pue un peu mais c'est pas grave parce que j'écoute du rock

"jazz is not dead
it just smells funny"

NO LIFE qu'il me dit
c'est ce que j'essaie de faire bordel de putes

*pute*

j'ai dessiné la plus belle pute du monde

je le dis parce que grâce à elle je vais avoir mon bac

HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

le dico est putain de débile

duck legs yellow eyes pussy in the navel my blue shadow and words above underneath and around too

je dis pas ce que je veux
ce que je pense

  -  se faire à l'idée de l'espace-temps et de la4° dimension -

je dois dire que métaphoriquement parlant je me sens comme une gosse qui marche sur de la neige sans en avoir vraiment l'expérience, et qui ne différencie pas vraiment les zones de poudreuse; des fois je tombe dans le sol jusqu'au torse, il n'y a que moi qui sache que cette situation est dangereuse, les gens autour inactifs. je finis toujours par m'en sortir, par deviner ce qui va arriver, et ce que je prévois arrive quasiment toujours, sauf quand un autre trou se présente.

il fait nuit partout tout le temps et dans la caisse de ma guitare et dans le trou noir vortexal de mon tube à sommeil. mes plans sont compromis: la façon de parler incompréhensible enivrante inarticulée et passablement insupportable. pas de http://www.youtube.com/watch?v=r3R2PgMiTvw . contenir sa colère en même temps que le venin qui me décolore le doigt n'est pas une expérience enrichissante. en plus d'être une façon de parler elle regarde beaucoup trop la télé. le genre humain se débrouille toujours pour m'empêcher de dormir et de me souvenir de mes rêves. il faut que je trouve un moyen la pousser dans les escaliers l'enfermer. chieuse de dons d'avis irréfléchis strictement inutiles et en plus irritables. je suis une marmotte et l'hiver arrive en plus je suis asociale je perd mon sang froid dans des cas comme ça petite cervelle de logique matérialiste de ton vieux cul les marmottes hibernent et personne ne les dérange sauf les amis. je m'arrête là j'aime pas écrire beaucoup.

eh oui j'ai raison. mais la contrainte et la torture je trouve ça plutôt naze, lorsque je suis en état, genre apte t'as vu. sauf que là ben eeeeuh non ça marche pas ce genre de private joke à l'écrit. nous sommes naturellement suicidaires; de nos jours en tout cas. je décide de concevoir mon quotidien comme une merveille d'art vidéo, parce que je prend de plus en plus mes yeux pour une caméra, et ce film serai moche si on le mettait sur un écran. et long et lent et grotesque parce que je suis grotesque inside. donc c'est de l'art du point de vue du canapé irrespireux. je me drogue à ça. ghijux muargh'nah.

ne pas se vouer à l'échec
ne pas se vouer à l'échec
ne pas se vouer à l'échec

hammond est mon ami. le grotesque commence à me filer la gerbe mais j'en ai un peu rien à foutre. john est aussi mon amie. je veux mettre david gilmour et sa gratte dans mes cordes vocales. la vie serai tellement plus simple.

je...

i've got a big bag of crabs here.
lafeindrenepourquoietparparlà
je ne suis qu'une flaque visqueuse qui shoot au plastique dans un déséquilibre certain.
mon avis est qu'il faudrai
toujours s'employer à
de grandes distances
tropicales

!

"c'est très interressant les griffes des morsures tropicales
I LOOOOVE THE LADIIIIIES ! "

{fin ]

il y a un ver ici. épicé. moisi. mouillé par une gauffre à la sauge. je ne peux pas en dire plus, je suis en présence d'une parano notoire.

marcel c'est la vraie vie.
bande de nazes.

grotesque. je suis bien partie pour devenir une oeuvre d'art, mais je pense que je n'ai pas raison. sibum est une superstar. ça me donne envie de me donner la mort version cyborg, les côtes à l'air et le cri de la face qui se démonte. je sais plus réfléchir, platitude qui me ronge les nerfs et les omoplates. le truc qui me relance c'est de lire des dictionnaires, mais question manifeste, ce n'est pas en me traînant sur la moquette sale de paillettes et de poils de chats que je vais a v a n c e r . oui c'est triste, je suis plutôt triste mais je fait passer la pilule en restant un peu débile. haha haha poivron.

on est bons qu'à jouer des foutues clarinettes sur des espaces nuagés de poulpes alors fermons nous gueules veux-tu. je cherche désespérément un moyen de vous insulter sans que ce soit ridicule. voilà. maintenant j'ai dit. au secours. mais le plus drôle c'est que j'essaie de la faire tout le temps parce que plus tard je serai une oeuvre, un peu comme orlan en plus trash si on zappe les vidéos. on ne peux pas vivre sous ce régime. il faut assassiner les gouvernementaux azerbaïdjanais. après ce sera mieux. j'ai mis sibum dans la valise. je sais pas si j'aurais du. on le saura dans quelques heures. en attendant j'ai réparé mes talons avec du scotch la vie est un bout de fromage moisi qu'on digère lentement.

je décide d'agir que sous influence psychothropique ou par nécessité du genre sucidaire yes i'm lonely. j'ai la haine. je m'engage dans une période mégalo-phono-planante-haineuse. le mensonge est trop subtil pour être à ce point bannit. le mensonge c'est la vraie vie. le sadisme c'est la liberté, la psychose, c'est jouissif. et la méchanceté, ça permet de reconnaître les vraies personnes. les pieuvres, j'en suis désolée, mais c'est universel. et à ce qui paraît je suis trop ce gars-là.

ma figure est un champ Laossien. et les musiciens de coltrane partent en fumée. je ne sais pas si je suis passée dans une phase d'acceptation de la léthargie et de la médiocrité, mais en tout cas c'est pitoyable. un jour je vous détruirai tous. sibum a changé d'aspect. un cadavre peut aussi avoir son heure de gloire et de beauté suprême, et passé subitement à un autre visage qui se fond sur lui même, comme un vieux moche. les femmes enceintes nuisent à votre entourage. et cette photo est floue. ça me rappelle mon pseudo d'avant, hein , forcément. en plus j'ai une chemise carrément ringarde. je vaux pas mieux qu'un lézard qui se décompose dans un bocal dans un tiroir d'une table de nuit d'une chambre dont la survie est à voir, mais symboliquement intouchable. c'est drôle, les gens ont l'air plus motivés que moi pour me trouver un boulot, une école, toulouse ou lyon, faudra voir avec le punk. mon orgueil me sauve.

-JOYEUX 26- jour 26, 2006, 26° au soleil, 26-ième post de ce bleuargh.